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Déclaration Commune du Canada pour demander au CIO que les Jeux olympiques d'hiver de 2022 aient lieu dans un pays libre 


Nous, soussignés, sommes consternés par les violations notoires des droits humains commises par la République populaire de Chine (RPC). Le génocide perpétré contre les Ouïghours, la répression contre les Tibétains et les Mongols, le travail forcé, le trafic d’organes et la violation complète de la déclaration conjointe sino-britannique de Hong Kong constituent des crimes devant être reconnus. Pour cette raison, nous appelons le Comité international olympique (CIO) à se montrer à la hauteur de l’esprit d’olympisme, censé œuvrer à la préservation de la dignité humaine, en déplaçant les Jeux d’hiver de Pékin prévus en 2022 afin qu’ils se tiennent dans un pays libre. Les Canadiens Michael Spavor et Michael Kovrig sont toujours détenus illégalement en RPC, laquelle détient aussi plusieurs personnes dans les couloirs de la mort à l’heure actuelle. Le gouvernement du Canada a le devoir de garantir la sécurité et la liberté d’expression des Olympiens et des Canadiens qui assisteront à l’événement, et de les protéger de la « diplomatie des otages » et des tactiques d’intimidation utilisées par la RPC. Nous demandons donc à notre gouvernement de travailler avec nos alliés et avec le CIO pour faire en sorte que les prochains Jeux se déroulent dans un pays respectueux des droits humains et de l’État de droit; un pays qui ne se sert pas de l’octroi des visas comme d’une arme au service de la répression de ceux qui osent critiquer le régime.  

 

Selon la Charte olympique, l’Olympisme est « fondé sur la joie dans l’effort, la valeur éducative du bon exemple, la responsabilité sociale et le respect des principes éthiques fondamentaux universels … en vue de promouvoir une société pacifique, soucieuse de préserver la dignité humaine ». La tenue des Jeux olympiques à Pékin forcerait nos athlètes à être les outils de la propagande du Parti communiste chinois (PCC), qui cherche à obtenir la victoire morale d’être la première ville à accueillir à la fois les Jeux olympiques d’été et d’hiver. Ceci confèrerait au CCP une crédibilité les aidant à blanchir leur bilan déplorable en matière de violation des droits humains, tout en conduisant le CCP à renforcer sa puissance dictatoriale au niveau national et international. Nos athlètes doivent-ils vraiment être placés dans une telle position?  

 

Non, ils ne devraient pas. Les athlètes qui désirent défendre les droits humains et l’olympisme ne devraient pas avoir à abandonner leurs rêves olympiques. Ce sont les auteurs des pires violations des droits humains qui ont lieu en ce moment qui doivent être privés de la responsabilité de tenir les Jeux. Ce n’est que si Pékin perd la responsabilité des Jeux que la faute leur sera véritablement attribuée.  

 

Les gouvernements du monde libre doivent protéger nos athlètes et autres participants en poussant le CIO à déplacer les Jeux de 2022 dans une ville libre, et si nécessaire, dans une ville qui les a déjà organisés. Ces dernières bénéficient de l’expérience, des installations et des infrastructures pour les accueillir à nouveau (par exemple, la ville canadienne de Vancouver-Whistler). Cette option réduirait les coûts et le temps de préparation pour accueillir les Jeux de manière substantielle, en plus d’offrir une opportunité de gains financiers importants. Si la nouvelle ville hôte a besoin de plus de temps pour se préparer, les Jeux pourraient être reportés d’un an, comme ce fut le cas pour les Jeux de Tokyo en raison de la pandémie de COVID-19. 

 

Envoyer nos Olympiens à Pékin est à la fois risqué et dégradant. Pour le Canada et ses alliés, ceci reviendrait à mépriser l’envergure de la situation. Une campagne pour « Déplacer les Jeux olympiques de 2022 » serait une excellente occasion pour le monde libre de développer une approche conjointe pour contrer les agressions et l’intimidation du PCC. Si nos athlètes donnent l’exemple, les citoyens des pays démocratiques seront encouragés à s’entendre sur ce qui constitue une norme acceptable pour avoir le privilège d’accueillir les Jeux olympiques.  

 

Les deux Michaels du Canada ont tenu bon—pas d’aveux de culpabilité à la télévision.  Nous ne pouvons pas les laisser tomber. Et si le CIO ne veut pas déplacer les Jeux, alors nous devrions les boycotter. 

 

Fin de la déclaration 

 

Co-initiateurs (en ordre alphabétique) 

Canadian Friends of Hong Kong (CFHK) 

Students for a Free Tibet Canada (SFT Canada) 

Uyghur Rights Advocacy Project (URAP) 

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